Après le nouveau passage en force du gouvernement sur la loi Travail, les députés de la gauche avaient jusqu'à 16h ce mercredi pour déposer une motion de censure. Rebelote à l'Assemblée nationale. Comme au mois de mai, ils ont échoué à deux voix près. En l'absence de toute motion de censure, le projet de loi va donc être considéré comme adopté en nouvelle lecture, avant de repartir au Sénat. Benoît Hamon, député PS des Yvelines, fait partie des signataires. Il s'est dit déçu. "Nous avons été dans un rapport de force asymétrique que je regrette", a déclaré l'ancien ministre de l'Éducation nationale. Toutefois il respecte les députés qui n'ont pas signé et salue le courage de ceux qui ont signé la motion de censure. Les frondeurs donnent rendez-vous à la primaire. Benoît Hamon a indiqué qu'il ferait partie de ceux qui vont faire émerger une alternative au couple exécutif.
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Échec de la motion de censure: "Nous avons été dans un rapport de force asymétrique que je regrette", Benoît Hamon
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L'actualité des socialistes du 17 au 23 juin
ANALYSES
La Vie des idées - Banques centrales et inégalités économiques par
Jean Gadrey - Le coût public du chômage : plus de 100 milliards d’euros par an ?
Dans une interview donnée à La Voix du Nord en janvier dernier j’avais estimé « à la louche », en m’appuyant notamment sur une remarquable étude d’ATD Quart Monde, que le coût public du chômage était de 70 à 80 milliards par an. J’étais en dessous de ce qui ressort d’autres études, rappelées fort opportunément dans le livre de Pierre Larrouturou et Dominique Méda dont j’ai rendu compte dans mon dernier billet. On est plutôt autour de 100 milliards annuels et de 20.000 euros par chômeur. L’estimation basse d’ATD (15.000 euros de coûts publics par chômeur) ne portait que sur les chômeurs non indemnisables, ce qui explique une partie de la différence, l’autre partie venant de la méthode de calcul du « manque à gagner » dont je parlerai.
PRIMAIRE
Slate - Avec la primaire, Hollande double ses chances de désaveu électoral
Il est tentant de voir la décision du PS d'organiser une primaire en janvier comme une manifestation de génie tactique. Et trompeur.
Si l'art de la politique consiste à déguiser la soumission à l'adversité en génie tactique, saluons comme un redoutable «piège de Hollande» la «primaire» décidée ce week-end par le Parti socialiste. Cet exercice démocratique était, jusqu'à présent, écarté avec mépris par les partisans de François Hollande. Soumettre le président sortant au vote des électeurs de gauche était presque considéré comme un crime de lèse-majesté.
Le Dauphiné Libéré - Cambadélis : « La primaire remettra les compteurs à zéro »
Le premier secrétaire du Parti socialiste répète, après François Hollande, que « ça va mieux ». Il assure que la primaire qui se tiendra fin janvier permettra de « tenir uni » le Parti socialiste et de repartir sur « des bases claires »
Le Point - Primaire PS : "Le seul moyen de tenir uni le PS", juge Cambadélis
Dans une interview aux journaux du groupe Ebra, le premier secrétaire du parti estime qu'une primaire va permettre de "repartir sur des bases claires".
Metro - Primaire de la gauche : qui sont les potentiels candidats ?
Samedi 18 juin, le Conseil national du Parti socialiste a voté à l'unanimité l'organisation d'une primaire ouverte à la gauche en vue de l'élection présidentielle 2017. François Hollande s'y présentera-t-il et quels sont ses éventuels concurrents ? "Metronews" fait le point.
Le Point - Primaire du PS : Christian Paul salue une "avancée" tout en restant prudent
Malgré l'annonce de ce débat ouvert, le chef de file des frondeurs demande que cette élection soit irréversible, loyale et ouverte
HOLLANDE
Libé - Hollande empêtré dans ses hésitations
Mais à quoi joue François Hollande ? Que veut-il ? Finir de déchirer la gauche ou espérer encore gagner en 2017 ? Mardi en début de soirée, il avait donné son accord de principe à ce que la préfecture de police interdise la manifestation de jeudi contre la loi travail. Quitte à entrer dans l’histoire comme le premier président depuis 1948 à décréter illégal un défilé syndical. Et à soulever une bronca à la gauche de la gauche et un profond malaise au sein même du gouvernement. Le mercredi en fin de matinée, il rétropédale et donne finalement son feu vert à la solution de compromis arrachée par son ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.
Le Figaro - Laurent Bouvet : «Hollande doit dissoudre l'Assemblée ou organiser un référendum»
François Hollande joue dans la crise actuelle non seulement le bilan de son quinquennat mais aussi la trace qu'il laissera dans l'histoire de la gauche et, du pays, estime Laurent Bouvet.
LA MANIF
C’est une journée particulière sur le front syndical et pour le gouvernement. En l’espace de quelques heures, ce dernier a autorisé une manifestation contre la loi travail, qui venait d’être interdite par la préfecture de Paris. Les leaders syndicaux ont salué leur dialogue avec le ministère de l’intérieur et, ironie du sort, Marine Le Pen, parmi d’autres, s’est posée en gardienne des manifestationsAprès l’interdiction puis l’autorisation donnée, mercredi, par le gouvernement à la manifestation contre le projet de loi travail jeudi 23 juin à Paris, Michel Noblecourt, journaliste du Monde qui suit les organisations syndicales, a répondu, lors d’un chat, aux questions des internautes.Dans un chat, mercredi 22 juin, Nicolas Chapuis, chef du service politique du Monde, a répondu aux interrogations des internautes sur la stratégie du gouvernement, qui, après l’annonce de l’interdiction par la préfecture de Paris de la manifestation de jeudi à Paris contre le projet de loi travail, a finalement décidé de l’autoriser, autour du bassin de l’Arsenal, près de la place de la Bastille.PROJET FRANCECela fait trois semaines que Le Projet France existe et qu’il prend forme grâce à vos contributions.Depuis le 22 mai, une vingtaine de consultations ont été lancées autour des deux premières thématiques, « Changer la politique » et « Redémarrer l’économie ». Vous avez aussi été très nombreux à soumettre un thème au débat collectif pour en faire la prochaine thématique. Nous avons d’ailleurs de nouveau proposé au vote les 10 thèmes les plus populaires, parmi les plus de 1.000 propositions, afin que vous puissiez sélectionner les prochaines thématiques du Projet France.
RYTHMES SCOLAIRESLes écoliers sont-ils plus fatigués à cause des nouveaux rythmes scolaires ? C’est l’une des critiques récurrentes faites à la réforme depuis sa mise en place sur tout le territoire à la rentrée 2014. Interrogée à ce sujet vendredi 17 juin sur i-Télé, la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a affirmé que non, les élèves de primaire et de maternelle ne sont pas plus épuisés qu’avant. A tort ou à raison ?PISANIAvec la disparition d’Edgard Pisani, mort lundi 20 juin, à l’âge de 97 ans, c’est une page d’histoire de la République qui se tourne, un demi-siècle d’action au cœur de l’appareil d’Etat et des institutions. C’est aussi une haute silhouette, un légendaire collier de barbe, une voix puissante, un regard passionné pour l’Europe, l’agriculture, l’Afrique et son développement, et un homme resté libre de sa parole, un brin utopiste. Mais son caractère hautain, ses manières tranchées, ses jugements catégoriques et une carrière dans les marges lui attirèrent de nombreuses inimitiés.
En savoir plus sur -
Benoît Hamon sur le Brexit: "Le directoire franco-allemand a échoué"
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L'actualité des socialistes du 10 au 16 juin (revue de presse hebdomadaire)
PRIMAIRESouvent raillé jusque dans son propre camp, présenté comme un pur produit de l'appareil socialiste, le premier secrétaire est en passe de se sortir du bourbier de la primaire.Le conseil national du parti socialiste a approuvé samedi 18 juin, à l’unanimité, l’organisation en janvier 2017 d’une primaire ouverte à « la gauche de gouvernement », après une proposition de son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis. Ce dernier souhaite donner une suite à la « Belle Alliance populaire » créée en juin 2015 après le congrès socialiste de Poitiers. Celle-ci rassemble le PS, le Parti radical de gauche (PRG) et les écologistes pro-gouvernement.A l'heure actuelle, la seule socialiste candidate est Marie Noelle Lienemann. Une frondeuse, pas vraiment pro-gouvernement donc."C'est une bonne avancée (...) On vit une crise politique majeure qui exige d'avoir un candidat de la gauche capable de rassembler"
Marie Noelle LienemannUn coup de pression sur les autres formations de gauche, pour qu'elles participent à cette primaire, espère le député frondeur Jérôme Guedj, membre du Bureau national du PS.
Le député socialiste frondeur Jérôme GuedjLe Point - Primaire du PS : Christian Paul salue une "avancée" tout en restant pruden
Malgré l'annonce de ce débat ouvert, le chef de file des frondeurs demande que cette élection soit irréversible, loyale et ouverte.Libération publie ce jour une interview de Jean-Christophe Cambadélis que vous pouvez retrouver en cliquant ici ou lire dans son intégralité ci-dessous.
Le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, défendra ce samedi lors du conseil national du Parti socialiste un vote de désignation du candidat à la présidentielle, François Hollande compris.
Tour à tour réclamée, promise, puis déclinée, la primaire à gauche n'aura vraisemblablement pas lieu. Retour sur un enterrement programmé.Le programme paraît bien vague. Le conseil national du PS, qui se réunit samedi 18 juin, doit plancher sur le "suivi de l'organisation et du calendrier des primaires de la gauche et des écologistes". Mais comment suivre l'organisation et le calendrier d'un scrutin dont la tenue est plus qu'incertaine ?
Le premier secrétaire du PS annonce à «Libération» que son parti organisera une primaire en vue de la présidentielle de 2017 avec (ou sans) l'ensemble de la gauche. Il dit souhaiter que François Hollande y participe.Le premier secrétaire du Parti socialiste a pris position. Après plusieurs mois de suspense, Jean-Christophe Cambadélis va proposer samedi 18 juin aux socialistes, en plein accord avec le président François Hollande, l'organisation, fin janvier, d'une primaire de la gauche de gouvernement en vue de 2017.Des militants socialistes assignent leur parti en justice pour l’obliger à organiser une primaire, avant la présidentielle. Les Verts et le PC ne veulent plus s’allier avec le PS. C’est le début de la fin ?BFMTV - Cambadélis préférerait "des primaires de toute la gauche à des primaires rabougries"
Le premier secrétaire du Parti socialiste a appelé dimanche le Parti communiste français et Europe Écologie-Les Verts à la raison, plaidant pour des primaires à gauche.
ANALYSES17 juin 2016 - Pour réduire les inégalités face à l’emploi, il faut mieux former les jeunes et sanctionner l’abus de recours aux contrats précaires. Rendre l’emploi encore plus flexible n’est pas la bonne solution. Par Denis Clerc, économiste, fondateur du magazine Alternatives économiques. Extrait de l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? 30 experts s’engagent ».
EUROPEPour neuf responsables socialistes européens, c'est le moment ou jamais de donner un coup d'accélérateur au projet, exhortant les gouvernements à placer l'intérêt des citoyens au-dessus de celui de la finance.FRONDEURSLibé - Les frondeurs lancent la consultation «marathon»
Avant le retour du projet de loi travail à l'Assemblée, députés socialistes, écologistes et communistes opposés au texte veulent démontrer qu'un «compromis est possible»
Le Figaro - La Haute autorité éthique du PS ouvre la voie à des sanctions contre les frondeurs
Le 12 mai dernier, la direction du PS avait promis des suites à la tentative ratée des députés frondeurs de déposer une motion de censure contre le gouvernement, deux jours plus tôt. Jean-Christophe Cambadélis a donc saisi la Haute autorité éthique (HAE) du PS pour statuer quant à de possibles sanctions, qui viseraient les 26 députés de la majorité qui avaient signé la motion, aux côtés de trente autres parlementaires de gauche. L'instance éthique a rendu ce lundi matin son avis et ouvre la voie à des «conséquences».
Le Figaro - Loi travail : la diplomatie parallèle des frondeurs auprès des syndicats
L'examen du projet de loi travail se poursuit ce mardi, alors que la France connaît une nouvelle journée de mobilisation syndicale. Si le gouvernement a fermé la porte à tout nouvel ajustement sur le texte, les négociations en coulisses continuent. Soucieux de ne pas apparaître comme des éléments bloquants sans proposition constructive, les frondeurs du PS, associés à plusieurs signataires de la motion de censure de gauche avortée en mai dernier, entendent bien démontrer que des évolutions restent possibles sur le texte. Objectif: renvoyer dans le camp du gouvernement l'accusation de «jusqu'auboutisme» régulièrement portée à l'encontre des opposants à la loi travail.
Le Figaro - Règlements de comptes au PS après le coup de pression des frondeurs
«Je ne souhaite pas m'associer à ceux qui défendent un tel programme. (…) Je m'oppose, aussi, et même encore plus, au risque de retour de la gauche au pouvoir». Ce lapsus, lâché ce jeudi matin par Christian Paul sur BFM-TV, traduit un état de tension persistant au sein de la majorité. L'échec de la motion de censure de gauche à deux signatures près ce mercredi à l'Assemblée, ne semble pas avoir calmé les esprits au Parti socialiste, toujours déchiré par les débats sur la loi Travail. Les frondeurs ne désarment pas et se préparent déjà à la suite des hostilités, alors que les soutiens de l'exécutif dénoncent le franchissement d'une «ligne rouge».
LOI TRAVAIL
Marianne - Loi Travail : le dalaï-Macron joue le contraste avec le caporal Valls
Invité ce vendredi 17 juin sur la matinale de RTL, le ministre de l'Economie a prononcé des paroles apaisantes envers la CGT, qui contrastent avec le ton martial adopté cette semaine par Manuel Valls. Macron métamorphosé ? Ou pas…
Le Parti socialiste se divise en deux catégories : ceux qui font une différence entre casseurs et manifestants contre la Loi Travail et ceux qui n'en font pas. Sans trop s'avancer, on peut considérer que Manuel Valls appartient vraisemblablement à la deuxième catégorie.
En cette journée de mobilisation contre la loi El Khomri, Romain Colas se dit favorable à une négociation sur l'article 2, autour duquel se focalise désormais le conflit. Alors que la loi travail fera l'objet d'un vote au sénat le 28 juin, c'est un autre texte qui mobilise le député PS. Rapporteur de la loi Sapin II, il défend la convention judiciaire d'interêt public pour les faits de corruption et le dispositif rendant public les données financières et commerciales des multinationales. Membre d'une gauche fracturée, il estime que ce texte peut réunir sa famille politique.HULOTSon premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, se dit "prêt à discuter" avec Nicolas Hulot. Il rend Cécile Duflot responsable de la "décomposition" d'Europe Ecologie-Les Verts .MACRONDéjà fini, la stratosphère sondagière pour Emmanuel Macron ! Selon le dernier baromètre Ifop-Fiducial pour "Paris Match" et Sud-Radio, les Français commencent à se lasser sérieusement du ministre de l'Economie. Et du côté de son tout jeune mouvement "En marche", les donateurs se font de plus en plus rares. Macron ne fait plus rêver, de quoi ravir chez Manuel Valls.PARTIELLELe Figaro - Départementale partielle au Mans : le PS battu par un tandem EELV-PCF
L'écart est infime mais le symbole est là. Avec 17 voix d'avance, un tandem EELV-PCF a remporté dimanche, au second tour, une élection départementale partielle dans la Sarthe, face à un autre binôme de gauche formé de socialistes. Elen Debost (EELV) et Gilles Leproust, maire PCF d'Allonnes, (1.664 voix, soit 50,26%) ont gagné cette partielle, dans le canton du Mans 7, organisé après l'annulation par le Conseil d'Etat, en mars 2016, du précédent scrutin qui avait vu la victoire des deux socialistes qui se représentaient.
PS (communiqués)
Le Parti socialiste se félicite du vote de la loi portant sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique. Sous l’impulsion de Michel Sapin, ministre des finances et des comptes publics, il s’agit d’une grande avancée pour la justice et la démocratie, une loi au service de valeurs que la gauche a toujours défendues.
Les électorats du FN
Que signifie voter Marine le Pen aujourd’hui ? Quels électorats attire-t-elle et pourquoi ? La dédiabolisation tant mise en avant par les journalistes et les membres du Front national lui-même a-t-elle eu l’effet escompté ? Son nouveau discours a-t-il convaincu ?
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L'actualité des socialistes du 3 au 9 juin
A LA UNE
Le blog de Thomas Piketty - Loi travail : un effroyable gâchis
Alors que les tensions sociales menacent de bloquer le pays et que le gouvernement s’obstine à refuser le dialogue et le compromis, la loi travail apparaît de plus en plus clairement pour ce qu’elle est : un effroyable gâchis, un de plus au sein d’un quinquennat raté, et peut-être le plus grave. Le gouvernement voudrait nous faire croire qu’il paie le prix d’être réformateur, et qu’il doit se battre seul contre tous les conservatismes. La vérité est toute autre : sur ce sujet comme sur les précédents, le pouvoir en place multiplie les improvisations, les mensonges et les bricolages.
MONTEBOUG
Boursorama - Montebourg (PS): sans primaire, 2017 sera "la chronique d'une élimination annoncée"
L'ancien ministre de l'Economie (PS) Arnaud Montebourg a estimé mercredi que sans primaire à gauche, 2017 sera "la chronique d'une élimination annoncée", et a admis avoir commis des "erreurs" en soutenant François Hollande en 2011 et en aidant Manuel Valls à succéder à Jean-Marc Ayrault à Matignon.
Le Figaro - Montebourg propose de tirer au sort les sénateurs
Arnaud Montebourg lance une série de propositions pour bouleverser les institutions. Au programme : réforme du Sénat, limitation du pouvoir de nomination du chef de l'État et responsabilité individuelle des ministres devant l'Assemblée.
HOLLANDELe président, qui voulait rassembler à tout prix, a pris acte du fossé qui le sépare désormais des écologistes et des frondeurs du PS. A un an de la présidentielle, il n'a pas d'autre choix que de brandir le drapeau du « réformisme ». Quitte à faire éclater la gauche.MACRONLe ministre de l’Economie accuse une forte baisse de de popularité chez les Français et notamment les sympathisants de gauche, dans le baromètre Elabe pour « Les Echos ».PSLe premier secrétaire se bat pour préserver l'unité de son parti. Pour cela, il est persuadé de la nécessité d'une candidature présidentielle de François Hollande, l'organisation d'une primaire risquant d'entraîner une dislocation du PS.La recette n’est pas nouvelle, mais le Parti socialiste et le gouvernement ont décidé que le moment était venu de l’utiliser. La défense de la loi Travail, fortement contestée, a fourni le prétexte de cette tentative de contre-feu mise en scène au cours d’un meeting avec quatre protagonistes : Manuel Valls, Myriam El Khomri, Stéphane Le Foll et Jean-Christophe Cambadélis.Lors d’un meeting qui s’est tenu mercredi soir à Paris, les quatre orateurs - Valls, Le Foll, El Khomri et Cambadélis - ont voulu remobiliser leur camp avant l’examen du texte au Sénat et son retour à l’Assemblée nationale en juillet. -
L'actualité des socialistes du 27 mai au 2 juin (revue de presse hebdomadaire)
ANALYSES ET REFLEXIONS
La Tribune, Romaric Godin - - Quand le FMI critique le néolibéralisme...
Dans un article signé de trois de ses économistes, le FMI estime que les politiques "néolibérales" ont été "survendues", notamment l'ouverture des marchés de capitaux et les politiques d'austérité. Un tournant ?
Dans les années 1980, le FMI était le bras armé de la révolution libérale qui avait commencé sous l'influence des penseurs monétaristes lors de la décennie précédente. L'institution promouvait partout où elle allait les mêmes politiques : réduction de la taille de l'Etat, excédents budgétaires, déconstructions des politiques sociales, privatisations massives et ouvertures des marchés. Ces politiques ont même été connues sous le nom de « consensus de Washington » en référence au siège du FMI.
OFCE Département Analyse et prévision (Equipe France)- Chômage : ça va (un peu) mieux
Les chiffres du chômage du mois d’avril 2016 publiés par Pôle Emploi font apparaître, après la baisse exceptionnelle enregistrée au mois de mars (–60000), une nouvelle baisse du nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité (catégorie A) de 19 900 personnes en France métropolitaine[1]. Ces deux mois de baisse consécutifs interviennent après une séquence d’alternance de baisses et de hausses mensuelles depuis le mois d’août 2015. Les statistiques mensuelles des demandeurs d’emplois sont habituellement volatiles, mais il n’en reste pas moins que l’inflexion de la trajectoire est perceptible. En 3 mois cette baisse est de 41 500. Elle se monte à 22 500 sur un an, soit la première baisse observée depuis le mois de septembre 2008, mois de la faillite de la banque Lehman Brothers (cf. graphique).
Observatoire des inégalités - Les inégalités de salaires hommes-femmes : état des lieux
27 mai 2016 - Tous temps de travail confondus, les hommes gagnent 23,5 % de plus que les femmes. Près de 11 % des écarts de salaires entre les deux sexes sont inexpliqués et relèvent d’une discrimination « pure ».
Le salaire mensuel net moyen des hommes est de 2 389 euros pour un équivalent temps plein en 2013, celui des femmes de 1 934 euros, soit un écart de 455 euros, presque un demi Smic. Les hommes perçoivent donc, en moyenne, un salaire supérieur de 23,5 % (en équivalent temps plein [1]) à celui des femmes. Ou, ce qui revient au même, les femmes touchent en moyenne 81 % du salaire des hommes (1934 divisé par 2389), ou ont un salaire inférieur de 19 % (voir plus bas notre encadré méthodologique sur la façon de mesurer l’écart).
PRIMAIRE
Le Figaro - La Haute Autorité du PS n'a «aucun doute» sur la tenue de la primaire
Voilà qui devrait rassurer les militants... Il n'y a, selon la Haute Autorité éthique (HAE) du Parti socialiste, «aucune raison de douter» que le candidat à l'élection présidentielle sera désigné, conformément aux statuts du PS, par une «primaire citoyenne». Réclamée par l'aile gauche du parti, la tenue effective du scrutin interne inquiète un trio de militants qui a décidé d'assigner le parti en justice pour le rappeler à ses obligations. L'audience doit avoir lieu le 6 juin prochain.
LAICITE
Printemps républicain - Du bon usage de la laïcité (et du Printemps républicain)
Lors de la création du Printemps Républicain, nous avons posé un certain nombre de principes. Des polémiques récentes, que nous n’avons jamais provoquées mais auxquelles nous avons probablement trop peu répondu, montrent que nous n’avions pas exposé les choses assez clairement. Voici quelques rappels.
SONDAGES
François Hollande qui n’en finit pas de baisser, Alain Juppé qui continue de surnager, Nicolas Sarkozy se stabilise et Marine Le Pen qui se consolide : à dix mois de l’élection présidentielle, tels sont les principaux enseignements de la quatrième vague de l’enquête entreprise par le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), en collaboration avec Le Monde et réalisée par Ipsos-Sopra Steria. Cette enquête, commencée en novembre 2015 et prévue jusqu’en juin 2017, repose sur l’interrogation régulière d’un très large échantillon : pour cette quatrième vague, effectuée du 13 au 22 mai, 19 455 personnes ont été interrogées.Baromètre Harris Interactive / Délits d’Opinion : temps difficile pour l’exécutif
- Délits d’Opinion : François Hollande et Manuel Valls enregistrent une baisse de la confiance à leur égard ce mois-ci. Est-ce un échec de la stratégie de communication du « Ça va mieux ? »
Jean-Daniel Lévy : Ce qui apparait certain, c’est que – sur le court terme –cet axe de communication n’a pas d’impact positif sur la confiance exprimée à l’égard de l’exécutif. Avec respectivement 19% (-2) et 22% (-3) des Français leur accordant leur confiance, François Hollande comme Manuel Valls voient leur cotes décliner.
LOI TRAVAIL
La CGT est-elle en train de changer de stratégie dans son combat frontal contre la loi travail ? La question se pose depuis les déclarations de son secrétaire général, Philippe Martinez, lors d’un débat sur RTL, lundi 30 mai, avec Laurent Berger, le numéro un de la CFDT. Interrogé sur la question de savoir si le retrait du texte est toujours un « préalable » à l’ouverture de discussions avec le gouvernement, M. Martinez a répondu : « Il n’y a aucun préalable. On attend depuis trois mois pour pouvoir discuter ». Il ajoute qu’« une solution acceptable » est cherchée.Comment qualifier les stratégies des syndicats face à la loi travail ? Quelle est la représentativité des différents acteurs ? Quels sont les traits marquants de la contestation ?Alors que le Sénat a entamé l’examen du projet de loi de réforme du code du travail et que la mobilisation contre ce texte se poursuit, la sociologue Irène Pereira, co-présidente de l’Institut de recherche, étude et formation sur le syndicalisme et les mouvements sociaux (IRESMO) et auteure de Travailler et lutter (L’Harmattan, 2016), a répondu aux questions des internautes du Monde.fr.HOLLANDE«Il y a des fidélités qui ne sont pas dues au temps qu'il fait.» Frédérique Espagnac, ancienne attachée de presse de François Hollande désormais sénatrice des Pyrénées-Atlantiques, en sait quelque chose. La fidèle du président de la République, invitée de l'Association des journalistes parlementaires, est «persuadée que François Hollande sera réélu». Frédérique Espagnac mise à la fois sur la «capacité de sursaut inattendue» du chef de l'Etat et sur l'embellie des indicateurs économiques pour renverser des sondages en berne. «Nous ne sommes pas nombreux à croire en cette réélection», reconnaît-elle volontiers, de même qu'ils n'étaient «pas nombreux à le soutenir avant 2012».En clôture du 99e congrès des maires de France, François Hollande a annoncé que la baisse des dotations (3,7 milliards d'euros prévus en 2017) sera divisée finalement par deux pour le bloc communal. Pour les communes, ce geste représente une limitation de la baisse à un milliard d'euros au lieu des deux milliards prévus initialement environ.MACRONC'est en véritable superstar que le ministre a été accueilli. L'hôtel de ville a fait tellement salle comble que des écrans géants ont dû être installés.Selon les informations de Mediapart et du Canard Enchaîné, mardi 31 mai, Emmanuel Macron vient de subir une réévaluation du patrimoine immobilier de son couple qui va le forcer à payer l'Impôt sur la fortune (ISF). D'après le site d'informations, le ministre de l'Économie estimait ne pas être redevable de l'ISF mais les vérifications fiscales déclenchées après sa nomination au gouvernement ont débouché, au terme d'un an et demi de discussions avec l'administration fiscale, sur cette régularisation.GRECEEn refusant de rétablir la dérogation sur le refinancement des banques grecques, la BCE a, ce jeudi, sanctionné une nouvelle volonté de résistance du gouvernement grec. Une décision logique au regard de l'attitude de la BCE depuis le début de la crise hellénique.PS
Le Figaro - Valls, El Khomri, Le Foll et Cambadélis organisent un meeting commun à Paris
Se serrer les coudes dans la tempête. Alors que la majorité traverse une crise profonde, et que plusieurs initiatives concurrentes ont déjà émergé en vue de 2017, le PS lance mercredi ce qui ressemble à un lancement de campagne présidentielle. Selon nos informations, Jean-Christophe Cambadélis, à la tête de la Belle Alliance Populaire, Stéphane Le Foll, l'instigateur de «Hé oh la gauche», Manuel Valls, qui a récemment initié des rencontres avec les Français, et Myriam El Khomri vont cette fois tenir un meeting sous la même bannière, mercredi 8 juin, au Salon de l'Aveyron dans le 12ème arrondissement de Paris.
Silicon - Sous la pression de la CNIL, le PS finit par colmater ses fuites
Il aura fallu lourdement insister pour que le Parti Socialiste daigne colmater une vulnérabilité de son site Web exposant rien moins que les données personnelles de ses adhérents. Le blog Zataz, spécialisé dans la sécurité, raconte comment les responsables du parti ont ignoré ses alertes à répétition. Voici environ 3 semaines, Zataz découvre une faille affectant « un sous-domaine du site Internet du Parti Socialiste ». Un lien vers le sous-dossier « Archives » du site permet d’ouvrir un espace d’administration sur le portail et d’accéder aux données de l’espace adhésion. Là, rangées dans des catégories (en attente de traitement, transmise, non finalisée, effective), figurent les données personnelles des adhérents (noms, prénoms, adresses, montants des cotisations…).Emmanuel Macron est-il trop éloigné de la ligne du Parti socialiste ? De nombreux électeurs socialistes dénoncent la position très à droite de l'actuel ministre de l'Économie. Ce dernier refuse de rentrer dans le moule et enchaîne les sorties quitte à créer de nouvelles polémiques. Alors que le trublion du gouvernement a officiellement lancé sa "Grande Marche" samedi 28 mai, ce dernier s'est une nouvelle fois fait remarquer la veille lors d'une visite à Lunel dans l'Hérault.
Le Parti socialiste salue l’Initiative des autorités françaises pour la paix au Proche-Orient
Le vendredi 3 juin 2016, s’ouvre à Paris et à l’instigation des autorités françaises « l’Initiative pour la paix au Proche-Orient ». Le Parti socialiste se félicite de cette initiative qui refuse que le processus de paix entre Israël et la Palestine demeure au point mort plus longtemps.
La rémunération de tous les enseignants revalorisée dès 2017
Le Parti socialiste se félicite de la hausse de la rémunération des enseignants annoncée par la ministre Najat Vallaud-Belkacem. C’est une nouvelle étape dans la Refondation de l’école engagée depuis quatre ans par le président de la République.
Elle s’inscrit dans le cadre d’un dialogue social avec les organisations syndicales et fait suite aux annonces récentes du gouvernement relatives à l’alignement de la prime des professeurs des écoles sur celle de leurs collègues du secondaire (1.200 euros par an) et au dégel du point d’indice des fonctionnaires.
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L'actualité des socialistes du 20 au 26 mai (revue de presse hebdomadaire)
A la unePar Dominique Méda, directrice de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales de l’université Paris-Dauphine.
Quel paradoxe ! Alors même que l’un des principaux objectifs de la loi El Khomri était, nous disait-on, d’améliorer le dialogue social, la France est à feu et à sang. Alors qu’il restait encore un an au président de la République et à l’équipe gouvernementale pour fabriquer un semblant d’unité de la gauche, cette dernière est en miettes, et la division syndicale plus profonde que jamais. Alors qu’il était encore possible, une année avant les échéances, d’organiser de façon raisonnable une primaire des gauches et des écologistes au cours de laquelle les candidats auraient pu, sinon rivaliser d’inventivité en dessinant les contours de la démocratie continue que le juriste Dominique Rousseau appelle de ses vœux, au moins présenter un programme ambitieux de sortie de crise voire simplement rendre des comptes, une partie de la gauche semble avoir adopté comme seule ligne de bataille qu’avec elle le détricotage de notre modèle social sera un peu moins radical.
Le Monde - PS : Ce n’est pas à une instance éthique de régler un problème politique, Par un collectif de députés socialistesNous étions cinquante-six députés de gauche et écologistes à signer ce mercredi 11 mai un projet de motion de censure afin d’exprimer notre opposition à la loi Travail, élaborée à contresens de nos engagements et qui produit une profonde fracture dans notre pays.
REFLEXIONS ET ANALYSES
Le Monde - Pour un nouveau « pacte productif écologique et social » Par Christophe Ramaux (Centre d’économie de la Sorbonne, université Paris-I) et Henri Sterdyniak (OFCE)
La société française a besoin d’un sursaut. Au lieu de prendre appui sur ses valeurs fondatrices d’égalité et de solidarité pour proposer une alternative au modèle néolibéral, nos gouvernements ont pour seul horizon la soumission sans limite à ce modèle dont les ravages sont pourtant avérés.
A l’instar des autres pays, mais plus qu’eux, la France avait construit une économie mixte, combinant initiative privée et intervention publique prenant en charge ce que le privé ne sait faire (plein-emploi, stabilité financière, éducation, santé, retraite…). Avec ses limites, ce modèle « fonctionnait » : progrès du niveau de vie, réduction des inégalités. Au lieu de l’adapter par le haut, c’est son détricotage, la « loi travail » en témoigne, que nos élites organisent.
Le Monde - « Le futur doit gagner du poids politique » Par Daniel Innerarity, professeur de philosophie politique à l’université du Pays Basque (Espagne)Nous, êtres humains, devons avoir une relation avec notre futur si nous voulons réaliser des opérations qui aillent au-delà du moment présent. Cela vaut également pour les sociétés, qui doivent maintenir un rapport intelligent avec leur futur. Les difficultés actuelles de la société au moment de se penser en termes de finalité et de promesse collectives mettent précisément en évidence le fait que le futur n’est pas bien traité.
LOI TRAVAIL
« Peut-être qu’il faut toucher à l’article 2 » du projet de loi travail sur certains points, a déclaré le ministre des finances, Michel Sapin, jeudi 26 mai. Quelques minutes après, le premier ministre, Manuel Valls, assurait que le gouvernement « ne touchera [it] pas à l’article 2 ».
La cacophonie perdure au sein de la majorité. Déjà, la veille, le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, s’était montré favorable à cet article clé de la réforme du code du travail, avant de se faire recadrer par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, puis par M. Valls. Des fausses notes qui illustrent les voix discordantes au sein même du Parti socialiste.
Alors que le conflit social se durcit autour de la « loi travail », opposant le gouvernement et les militants de la CGT, réflexions sur les raisons d’une contestation qui révèle les fractures de la société française.La sociologue du travail Danièle Linhart souligne que « ce qui semble le plus choquer dans cette loi, c’est l’inversion de la hiérarchie des normes, qui prévoit que la négociation locale, où le rapport de force entre patrons et salariés est moins favorable peut prévaloir sur celle de branche et nationale ». Avec les risques de dégradation des conditions d’emploi, tirées vers le bas.
PSUFondé en 1960 pour lutter contre la guerre d’Algérie, dissous en 1989, le Parti socialiste unifié (PSU) a été précurseur à gauche sur de nombreuses thématiques écologiques et sociales. L’historien Bernard Ravenel, qui en a été membre du début à la fin, en retrace l’histoire dans un livre passionnant. Entretien.
FRONDEURS
Le Figaro, le 24 mai - Paul/Frondeurs PS: le pays s'enferme dans une un conflit «durable»
Le chef de file des députés socialistes "frondeurs", Christian Paul, a estimé ce mardi que le pays était "en train de s'enfermer dans un conflit durable", appelant à un "dialogue loyal" sur le projet de loi travail pour "faire retomber la tension". "On est depuis des semaines dans un climat de tension sociale très grave, qui se prolonge aujourd'hui dans différents secteurs: l'approvisionnement en carburant, les transports, la RATP demain...", a déclaré M. Paul aux abords de l'Assemblée.
Le JDD - Motion de censure : les frondeurs du PS disent "assumer leur démarche"
Dans une tribune publiée sur le site du Monde, 22 députés socialistes signataires du récent projet de motion de censure de gauche contre le gouvernement assurent lundi que "l'éthique" est de leur côté.
Le Figaro - Reconnaissance de l'Etat palestinien : Hamon reproche à Valls d'avoir «cédé» à Israël
Le premier ministre refuse d'évoquer par avance une reconnaissance de l'Etat palestinien malgré un vote en ce sens de l'Assemblée nationale.
CHOMAGE
Voilà une nouvelle fournée de chiffres qui va conforter François Hollande dans son idée que « ça va mieux ». En avril, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a baissé de 19 900 (–0,6 %) en métropole, pour atteindre 3,511 millions, selon les statistiques publiées, mercredi 25 mai, par le ministère du travail et par Pôle emploi. C’est la première fois, depuis le début du mandat du chef de l’Etat, que cet indicateur recule deux mois d’affilée puisqu’en mars, déjà, une diminution, trois fois plus importante, avait été relevée (–60 000). Il faut remonter au premier trimestre 2011, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, pour retrouver la trace d’un reflux sur deux mois consécutifs. Plus loin même : les effectifs d’inscrits à Pôle emploi ont – très légèrement – fondu (–0,6 %) si l’on mesure la variation sur un an, ce qui ne s’était pas produit depuis 2008.INSTITUTIONS
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a présenté ce mardi un rapport sur les institutions de la Ve République. Le document présente 50 recommandations du Parti qui entendent renforcer la démocratie et équilibrer les pouvoirs entre le Parlement et l’exécutif.
Serpent de mer historique de la gauche, le droit de vote des étrangers revient sur le tapis. Proposé dans les 60 engagements de campagne de François Hollande en 2012 puis enterré par Manuel Valls trois ans plus tard - faute de majorité des deux tiers du Parlement pour une réforme de la Constitution- le projet refait son apparition dans une version light.
MONTEBOUG
Le Parisien - Montebourg : «Candidat à la primaire socialiste ? C'est réaliste»
Pas de doute, l’enfant terrible de la gauche est de retour. Primaire à gauche, loi El Khomri, mais aussi emploi et Europe… il donne ses recettes et n’épargne pas Hollande et Macron.
Attention, Montebourg revient ! Il y a deux ans, le remuant ministre du Redressement productif avait été viré par Hollande et Valls, ulcérés par ses provocations. Il s'était reconverti dans le business (Habitat, notamment), se découvrant entrepreneur. Mais le voilà ressaisi par le démon de la politique, bien décidé à se mêler à la bataille présidentielle.
GRECE
Libé (Guillaume balas, Emmanuel Maurel....)- Il faut lever le blocus économique de la Grèce
Ce mardi se tient la réunion de l’Eurogroupe qui va examiner la situation grecque. Plusieurs députés européens appellent la France et l’Allemagne à desserrer l’étau.
PS
Le Lab - Le gros coup de pression de Jean-Christophe Cambadélis aux adhérents PS
La division, ça suffit. C'est, en résumé, le message adressé par Jean-Christophe Cambadélis aux adhérents du Parti socialiste. Évidemment, dans sa lettre envoyée ce vendredi 27 mai, le premier secrétaire du PS le dit un peu plus longuement. Mais l'idée est là : ou le parti arrive à s'unir et à dépasser les clivages avant les échéances de 2017, ou bien il ne sera plus rien.
Chiffres du chômage : des progrès qui se confirment
Le Parti socialiste salue la nouvelle baisse du nombre de demandeurs d’emploi, annoncée ce soir pour le mois d’avril. Avec près de 20 000 inscrits de moins en catégorie A, cela porte à 70 000 le nombre de personnes qui ont retrouvé un emploi depuis le début de l’année, soit une baisse de 1,9%.
Si cette tendance doit être consolidée et pérennisée, il faut noter, d’une part, qu’elle touche toutes les classes d’âge et, d’autre part, que le chômage des jeunes continue de diminuer à un rythme sensiblement plus élevé que celui du reste de la population (-1% contre -0,6% de baisse générale sur le mois).
Ukraine : libération de Nadia Savtchenko
Le Parti socialiste exprime sa satisfaction après la libération, mercredi 25 mai, de la pilote militaire ukrainienne, Nadia Savtchenko, injustement détenue par les autorités russes depuis presque deux ans et condamnée à 22 années de détention.
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Libé - Frondeur et socialiste, par Benoît Hamon Par Benoît HAMON, député socialiste et ancien ministre
Face à un exécutif hypertrophié et un Parlement réduit au rôle de supplétif des initiatives du gouvernement, la fronde parlementaire peut rééquilibrer le jeu des pouvoirs dans la Ve République.
Je suis socialiste. Député et ancien ministre. Je n’ai jamais revendiqué ni aimé l’étiquette médiatique de «frondeur». Mais aujourd’hui, au regard du sens qu’elle prend dans la Ve République, je l’assume.
Tout a été dit sur le déséquilibre des pouvoirs dans la Ve République, un exécutif hypertrophié et un Parlement réduit au rôle de supplétif des initiatives gouvernementales. L’article 49.3 illustre cette subordination du Parlement et de sa majorité au gouvernement et à son chef. «Soumettez-vous ou démettez-moi», voilà en substance l’alternative à laquelle les parlementaires socialistes étaient confrontés jeudi 12 mai lorsque le Premier ministre a engagé la responsabilité de son gouvernement à propos de la loi travail. En France, on a ainsi pris l’habitude que l’exécutif indique au législatif jusqu’où exercer sa souveraineté, à coups de votes réservés, de seconde délibération, ou d’article 49.3. Le quinquennat de François Hollande n’échappe pas à cet usage.
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Benoit Hamon répond aux questions de Patrick Cohen
Benoit Hamon répond aux questions de Patrick Cohen par franceinter -
Benoit Hamon répond aux questions des auditeurs
Benoit Hamon répond aux questions des auditeurs par franceinter -
L'actualité des socialistes du 13 au 19 mai (revue de presse hebdomadaire)
A LA UNE
Benoît Hamon à C Politique le 22 mai
Le Monde - Parti socialiste : que va-t-il advenir des « frondeurs » ?
Depuis la tentative – et l’échec – du dépôt par des députés de gauche d’une motion de censure du gouvernement le 11 mai, les appels à sanction à l’encontre des vingt-quatre socialistes « frondeurs » pleuvent du côté légitimiste du parti. Ainsi, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, a souligné « l’incohérence » qu’il y a à critiquer « matin, midi et soir » l’action du gouvernement, « tout en restant au Parti socialiste ».La gauche française vit, alors même qu’elle exerce pour la quatrième fois depuis 1981 le pouvoir d’Etat, un de ces moments de crise aiguë dont elle est coutumière. Nouvel épisode, banal au fond, de la longue et insoluble crise identitaire qui la caractérise diront certains ; ultime soubresaut avant son indispensable refondation diront d’autres. Sans doute un peu des deux risquera-t-on, tant les tensions actuelles qui se manifestent en son sein témoignent d’une accumulation de paradoxes qu’il lui faudra résoudre si elle veut prétendre continuer de jouer un rôle historique dans le devenir du pays.ANALYSES ET REFLEXIONS
Non Fiction - Comment réduire la pauvreté ? (Denis Clerc, Michel Dollé)
Alors que la France est, en Europe, le pays qui consacre la part la plus importante de son PIB à la protection sociale, elle n’atteint que des résultats moyens en matière de lutte contre la pauvreté et contre le chômage. Plus de 13% de sa population est en situation de pauvreté, soit un « gigantesque gâchis humain » ; et le problème est bien antérieur à la crise des années 2008, nombre de facteurs s’avérant de nature structurelle. Enfin, toute une part des politiques publiques repose sur le fameux trickle down, hypothétique « effet de ruissellement » économique du haut en bas de la société, séduisant sur le papier mais largement inopérant en pratique : « les plus démunis sont souvent ignorés des embellies caractérisées par la création d’emplois et d’activités génératrices de revenus supplémentaires. Dans le meilleur des cas, un petit nombre, composé de ceux qui ont le plus d’atouts ou de chances, parvient à s’accrocher à l’un de ces navires qui monte ». Il y a donc urgence à agir autrement, d’autant que, nous montrent de façon convaincante les auteurs, « réduire la pauvreté » est « un défi à notre portée » par nombre d’adaptations qui n’ont rien de révolutionnaire (l’objectif étant ici, au contraire, de « trouver des voies réalistes » et de ne pas dépenser plus, mais mieux) et relèvent principalement de la lutte contre la pauvreté laborieuse d’une part, et de l’investissement social de l’autre.
Les premiers mois tumultueux des primaires présidentielles reflètent un moment populiste de la politique américaine. Dans le camp démocrate, le seul sénateur autoproclamé socialiste, Bernie Sanders, a fait montre d’une force surprenante contre l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton, que l’on s’attendait à voir remporter l’investiture démocrate pratiquement sans opposition. Dans le camp républicain, le milliardaire homme d’affaire et de télévision Donald Trump s’est imposé comme le favori parmi une myriade de politiciens, qui comprenait notamment Jeb Bush, ancien gouverneur de Floride et frère du président George W. Bush. Bien qu’il ait récolté plus de 100 millions de dollars pour financer sa campagne, Jeb Bush n’a pas réussi à parler aux électeurs et s’est retiré de la course.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/26/michael-sandel-la-collusion-entre-les-partis-et-l-argent-fait-le-jeu-des-candidats-protestataires_4872389_3232.html#APOtw2r82VmSqJI3.99OFCE - Croître et durer par Hervé Péléraux
Un environnement macroéconomique toujours favorable à une reprise
La publication, le 29 avril dernier, d’une croissance de l’économie française de 0,5 % au premier trimestre 2016, en ligne avec nos dernières prévisions, est un signal conjoncturel encourageant. Elle confirme d’abord le changement du régime de croissance engagé à partir de la seconde moitié de 2014, passé de 0,1 % par trimestre en moyenne entre le deuxième trimestre 2011 et le deuxième trimestre 2014 à 0,3 % depuis (graphique). Elle semble ensuite indiquer que la capacité de croissance de l’économie française ne s’est pas éteinte après les crises à répétition survenues depuis 2008 et que l’appareil productif est à même de pouvoir répondre aux sollicitations de la demande intérieure à court terme, notamment en services. Enfin, en atteignant 2,2 % en rythme annualisé, la croissance du premier trimestre 2016 s’est élevée, comme aux deux trimestres précédents (respectivement 1,5 et 1,4 %), au-delà de la croissance potentielle évaluée à 1,3 % l’an selon nos estimations, ce qui pourrait signer une entrée de l’économie française dans une phase de reprise si le rythme d’expansion se maintenait durablement au-dessus de ce seuil.
SONDAGES
Qui seront les candidats alignés au premier tour de la présidentielle le 23 avril 2017 ? Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon à part, les représentants des principales forces politiques ne sont pas connus pour l’heure. Si bien que les instituts de sondage, qui tentent de prendre le pouls des électeurs à moins d’un an de l’échéance, doivent s’adapter aux différents scénarios possibles.MONTEBOUGL’ancien ministre (PS) de l’économie Arnaud Montebourg a lancé, lundi 16 mai, « un appel » aux Français pour leur « proposer dans les mois qui viennent de construire un grand projet alternatif pour la France ».
Achevant l’ascension du mont Beuvray (Saône-et-Loire), qu’il fait traditionnellement chaque lundi de Pentecôte, il s’est adressé « aux économistes, aux entrepreneurs et aux syndicalistes, (…) aux citoyens engagés et tout simplement aux Français qui souhaitent peser sur le destin de notre nation et de notre continent ».
RTL - Présidentielle 2017 : Arnaud Montebourg, la bouffée d'air frais des frondeurs socialistes au Mont-BeuvrayL'ex-locataire de Bercy fait un pas vers son retour en politique ce lundi 16 mai au Mont Beuvray à l'occasion d'un événement organisé par les frondeurs Christian Paul et Laurent Baumel.
Libé - Avec Montebourg au mont Beuvray : «C’est bien beau mais comment on fait maintenant ?»
Lors de la traditionnelle ascension du mont Beuvray, Arnaud Montebourg a précisé son calendrier pour 2017, sans pour autant se déclarer officiellement candidat. Une démarche qui a laissé sceptique certains militants.
Un pas de plus vers la candidature ? Lundi 16 mai, Arnaud Montebourg doit gravir le mont Beuvray, comme il le fait chaque année. Objectif de cette marche très politique dans le massif du Morvan : avancer un peu plus encore vers une candidature à la prochaine élection présidentielle. Le 8 mai, sur France 2, l’ancien ministre de l’économie était resté sibyllin au sujet de ses intentions réelles pour 2017. « S’il y avait des responsabilités à prendre, je les prendrais », a-t-il déclaré, sans plus de précision. Lundi, au mont Beuvray, il devrait « se mouiller davantage », selon Mathias Nirman, autoentrepreneur de 26 ans et membre du Parti socialiste (PS), à la tête du collectif Les Jeunes avec Arnaud.CHOMAGEEn France métropolitaine, le taux de chômage s'est maintenu de justesse sous les 10% au premier trimestre 2016. Le chômage des seniors a reculé, mais celui des jeunes a grimpé.Selon l'OCDE, 9% des emplois en France présentent un "risque élevé de substitution" par des robots. Cela représente 2,4 millions d'emplois. Au total, près de 30% des emplois devront, au minimum, évoluer sérieusementISLAMISMETélérama - Femme et islam : Fawzia Zouari, une guerrière sur le front de la laïcité
“Il n'y a que ceux qui ont le pied sur la braise qui en ressentent la brûlure”, dit un proverbe arabe. Cette brûlure, des millions de femmes la ressentent quotidiennement en terre d'Islam. Fawzia Zouari, docteur en littérature française et comparée à la Sorbonne et romancière, sera l'invitée du festival Etonnants voyageurs, qui a débuté le 14 mai 2016 à Saint-Malo.
Huffington Post - Djihadisme et islamisme, un lien organique, Jean-Louis Margolin
Les choses bougent vite à propos de notre connaissance du phénomène djihadiste. Une série de livres, d'articles académiques, de reportages et de films convergent, au-delà de leur diversité, dans une remise en cause des discours de banalisation et de minimisation qui longtemps ont dominé la scène intellectuelle et politique française.
On tend ainsi à abandonner la présentation des djihadistes comme des brutes incultes droguées au captagon, totalement ignorantes du Coran, qui joueraient à la Guerre Sainte comme d'autres aux jeux vidéo.
Six mois après les attentats de Paris, on peine encore à expliquer le comportement de leurs auteurs. Faut-il aller chercher dans leur inconscient les motifs réels de leur violence et et de ce délirant désir de sacrifice ? Entretien avec le psychanalyste Fathi Benslama, auteur d'“Un furieux désir de sacrifice. Le surmusulman”.
Le takfirisme est une sous-branche du salafisme. Cette famille religieuse issue du sunnisme (la principale branche de l’islam) prône une pratique rigoriste de la religion musulmane, proche de ses premiers fidèles (le terme salaf désigne, en arabe, les « ancêtres », en l’occurrence les premiers compagnons du Prophète).JUSTICEDivorcer sans passer devant le juge, simplifier le changement d’état civil des personnes transgenres et transsexuelles ou supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs : le projet de loi sur la « justice du XXIe siècle » est aussi vaste qu’hétéroclite. Les députés se saisissent mardi 17 mai de la dernière réforme judiciaire du quinquennat, portée par le ministre de la justice Jean-Jacques Urvoas.HARCELEMENT SEXUELLes accusations d’agressions sexuelles visant Denis Baupin l’ont une nouvelle fois prouvé : le sexisme n’épargne aucune sphère de la société, encore moins la très masculine sphère politique. « Dans tous les partis, il y a du sexisme », « les remarques déplacées, les gestes équivoques, ça arrive, comme partout », « il y a du sexisme dans tous les lieux de pouvoir », lâchent pêle-mêle des élus Les Républicains, socialistes ou communistes, encore marqués par l’affaire DSK, qui avait mis au jour le sentiment de toute-puissance de certains hommes politiques.TAFTAConclure l’accord commercial entre les Etats-Unis et l’Europe (Tafta, Trans Atlantic Free Trade Agreement, ou TTIP) si possible, avant la fin du mandat de Barack Obama, en janvier 2017. Ne pas abaisser les normes européennes, protéger les indications géographiques — en clair, le savoir-faire européen et les spécificités des produits locaux —, obtenir un engagement clair des Etats-Unis sur le développement durable : les objectifs de la commissaire européenne au commerce, la libérale suédoise Cecilia Malmström, restent les mêmes, comme elle l’a répété vendredi 13 mai, à Bruxelles, lors d’un conseil des ministres du commerce.NUIT DEBOUTLe Monde - Nuit debout est un rassemblement plus diversifié qu’on ne le dit Par un collectif de chercheurs en sciences socialesSur Nuit debout, on a tout entendu : « La moyenne d’âge est de 25 ans », « un entre-soi de bobos parisiens », « aucun vrai prolétaire », mais « une bourgeoisie blanche urbaine », « des SDF et des punks à chien qui boivent de la bière », « un rassemblement d’étudiants déclassés, de militants de l’ultra-gauche et de semi-professionnels de l’agit-prop »… Ces énoncés, souvent tranchants, mobilisent des catégories toutes faites, disent quoi penser, clament ce que le mouvement est, doit ou ne doit pas devenir, hiérarchisent les endroits ou les moments de la place, le « vrai » et le « faux » Nuit debout. On plaide ici pour une autre approche : commencer par établir les faits, en enquêtant collectivement.
ACTUALITES PSEn proie à la division, le PS est au bord de l'explosion selon le premier secrétaire du Parti socialiste. Pour lequel seul François Hollande maintient l'unité du parti.Depuis la tentative – et l’échec – du dépôt par des députés de gauche d’une motion de censure du gouvernement le 11 mai, les appels à sanction à l’encontre des vingt-quatre socialistes « frondeurs » pleuvent du côté légitimiste du parti. Ainsi, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, a souligné « l’incohérence » qu’il y a à critiquer « matin, midi et soir » l’action du gouvernement, « tout en restant au Parti socialiste ».Lorsque, début 2015, Emmanuel Macron était venu présenter devant les députés son projet de loi pour la croissance et l’activité, il bénéficiait encore de l’avantage de la nouveauté et de la curiosité. La majorité du groupe socialiste de l’Assemblée nationale s’efforça, tout au long des travaux en commission et de l’examen en séance, d’épauler le novice qui effectuait ses premiers pas dans l’arène politique et de l’aider à déjouer les embûches. Même si, à l’arrivée, ce fut un 49.3 qui ponctua les débats.Les loyalistes appellent à la condamnation des frondeurs, les frondeurs refusent de quitter le PS, et les aubrystes sont prêts à arbitrer le match.Recoller les morceaux. C'est ce qui attend un Parti socialiste plus divisé que jamais, à un an de l'élection présidentielle. L'utilisation du 49-3 par le gouvernement pour faire passer la loi Travail, puis la signature, par 25 députés encartés, d'une motion de censure, ont fracturé le parti. Alors que certains, parmi les "loyalistes", appellent à sanctionner les frondeurs, ces derniers ne sont pas décidés à partir. Au milieu de cette guerre fratricide, les proches de Martine Aubry comptent jouer les casques bleus.
A un an de la présidentielle, la formation de la rue de Solférino semble plus fragile que jamais.Le parti socialiste semble au bord de l'implosion après l'épisode du 49.3 et de la tentative de motion de censure de gauche sur la loi Travail. Alors que Manuel Valls a réclamé, jeudi 12 mai, une "clarification" aux frondeurs, que le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a saisi la Haute autorité éthique du parti, les trublions socialistes assurent - par la voix de Pascal Cherki - qu'ils ont une "tactique". Francetv info revient sur les clans qui s'affrontent rue de SolférinoPS (communiqués)Ce vendredi 13 mai, Jean-Christophe Cambadélis a adressé une lettre à Nicolas Sarkozy, Jean-Christophe Lagarde, Pierre Laurent et tous les dirigeants de partis politiques républicains et d’organisations syndicales, à propos des violences en général et des attaques de permanences de parlementaires perpétrées depuis plusieurs semaines.